« Pourquoi les enfants atteints d’un handicap ont moins recours aux formations gestes de premiers secours ? ».
Voici la question à laquelle quatre jeunes filles ont souhaité apporter une réponse. Dans le cadre de leur formation, Alizée Darmaillac, Morgane Chamayou, Coline Bruzaud et Manon Meslin, âgées de 17 ans en classe de terminale au lycée Sainte-Marie Bastide à Bordeaux ont conçu pendant 8 mois puis réalisé un projet répondant à un besoin identifié. Elles ont observé qu’aujourd’hui de nombreuses injustices et inégalités subsistent. Elles ont remarqué par exemple, que la formation prévention et secours civiques étaient obligatoires chez tous les enfants, mais qu’elle était très peu effectuée chez les enfants atteints d’un handicap. Or, si une personne à mobilité réduite ne peut pas réaliser tous les gestes qui sauvent, cela ne l’empêche pas d’aider une personne valide à les accomplir en lui indiquant comment faire, en lui dictant des consignes.
Fort de ses constats, elles ont organisé et participer à une initiation auprès de 10 enfants âgés de 7 à 11 ans d’une classe ULIS (Unités Localisées pour l'inclusion scolaire) à l’école primaire Jean Rostand à Lormont.
Le chemin est encore long pour briser toutes les barrières que rencontrent au quotidien les personnes en situation de handicap. Mais l’initiative par ses quatre élèves aux personnes handicapées, est une avancée pour le droit à l’égalité et à la citoyenneté des handicapés. Merci à elle et bravo pour cette belle initiative.
Monsieur Valade, chef d’établissement de l’ensemble Scolaire Sainte Marie Bastide était présent lors de cette interview. Ravis du travail réalisé par ses élèves de terminale, il aborde également cette question de formation aux gestes de premiers secours concernant les enfants en situation de handicap.